Article paru dans Alternative santé en septembre 2017, numéro 49, page 26 :

N’ayez pas peur… Déculpabilisez !

Bernard Sensfelder, psychologue et hypnothérapeute explique ici dans un langage accessible les mécanismes neurologiques au fondement de nos émotions, pour nous aider à comprendre l’origine du mal-être qui parfois nous ronge. A travers des dialogues vivants, l’auteur éclaire avec talent ce qui se passe dans notre cerveau lorsque nous éprouvons de la peur ou de la culpabilité. Cet ouvrage aussi bref que complet apporte aussi au lecteur des conseils et une méthode d’autohypnose pour les aider à s’affranchir du mal-être et des shémas négatifs. L’auteur en est convaincu son approche nous permet de supprimer nos blocages pour enfin nous débarrasser des peurs et de la culpabilité qui nous étouffe au quotidien.

Début de l’interview dans « Alternative bien-être » de février 2019 :

 

 Emmanuel Duquoc : Presque tout le monde pense que maladie d’Alzheimer vient d’une dégéné-rescence cérébrale. Pas vous.

Bernard Sensfelder : Il suffit de prendre le temps de discuter avec les équipes d’Ehpad pour constater certaines constantes, comme le fait que le comportement des per-sonnes démentes change du tout au tout en présence d’un bébé. Ou encore pour relater des moments d’arrêt de comportement délirant lors de situations inhabituelles, etc. Les exemples sont légion. Or, ils ne devraient pas exister du tout, si le comportement Alzheimer était strictement un effet d’une dégé-nérescence neuronale. Si c’était le cas, les personnes resteraient en permanence enfermées dans leurs comportements…

Début de l’article dans « Néosanté » de mars 2019 :

« Ces psychologues qui guérissent
Alzheimer« 


Alors qu’unanimement, allopathes et naturothérapeutes traitent la démence Alzheimer en se foca-lisant sur le rétablissement des fonctions cérébrales, le psychologue Bernard Sensfelder obtient des guérisons par un accompagnement psychologique. Mieux : plusieurs praticiens libéraux sont formés à son approche et deux EPAHD l’ont inscrite au cœur de leur pratique. Pour le psy breton, la démence, sénile ou pas, ne viendrait pas d’une dégénérescence du cerveau. Ce serait un trouble du comporte-ment d’origine émotionnelle. L’idée n’est pas nouvelle, mais pour la première fois, les résultats sont là…

La démence Alzheimer, un trouble du comportement ? À vrai dire, la thèse n’est pas tout à fait neuve. Elle fut développée dans les années 80 par le psychiatre français Jean Maisondieu. Dans son maître ouvrage, Le crépuscule de la raison, le médecin breton développait une explication inédite à la perte de mémoire : une forte angoisse de mort et des deuils non faits. L’hypothèse suscita alors une vive controverse. Depuis, le travail de Jean Maisondieu est tombé dans l’oubli, peut-être faute de résultats cliniques vraiment probants. La recherche médicale a continué de se concentrer sur le rétablisse-ment des fonctions cérébrales, soit via des molécules chimiques, soit plus récemment, par la diète cétogène, un régime pauvre en glucides et riche en graisses visant à faire carburer le cerveau non plus au glucose mais aux corps cétoniques synthétisés par le foie à partir des graisses. Comme toujours, les résultats sont demeurés plus que limités côté chimie… Et prometteurs côté régime alimentaire, mais au prix d’un mode de vie extrêmement strict que peu parviennent à mettre en œuvre…


Des succès qui intriguent

Or la théorie de l’origine psychologique de la maladie d’Alzheimer renaît progressivement de ses cendres depuis le milieu des années 2000, notamment sous l’impulsion de Bernard Sensfelder. En 2004, ce psychologue, disciple de l’hypnothérapeute François Roustang, a obtenu pour la première fois la guérison d’une malade diagnostiquée deux ans plus tôt et victime d’une atteinte assez sévère à la suite d’un accompagnement psycho-logique. Alerté par une aide-soignante de l’Ehpad où résidait la patiente, son psychiatre, le docteur Cyril Hazif Thomas du CHU de Brest, ne put que constater le rétablissement de la dame. Il prit contact avec Bernard Sensfelder, puis l’invita à exposer ses thèses et ses résultats lors du Congrès de psychiatrie et de neurologie de langue française de Lorient pour les cent ans d’Alzheimer. Une intervention hors norme, la plupart des intervenants se concentrant sur les aspects… neurologiques de la maladie. Or le psychologue breton n’en était pas à son coup d’essai. Il avait déjà obtenu des améliorations notables de dizaines de malades débutants. À l’heure où nous écrivons, cela fait quinze ans que Bernard Sensfelder obtient des guérisons et des améliorations en toute discrétion. Et sa méthode essaime, tout doucement… Actuellement, deux Ehpad de l’ouest de la France ont placé son…

Début de l’interview dans « Alternative bien-être » d’avril 2019 :

J’ai testé l’eïnothérapie
L’hypnose qui efface la peur et la culpabilité
En rupture avec l’hypnose classique qui donne au praticien un pouvoir de suggestion sur son consultant, le psychologue Bernard Sensfelder a fondé l’eïnothérapie, une hypnothérapie douce, qui laisserait au corps le soin de libérer par lui-même les racines du mal-être. Le but : en finir avec la tyrannie du développement personnel et se sentir bien tel que l’on est… Le tout de manière autonome. Curieux, j’ai fait le test…

L’hypnose, dans la pensée collective, c’est cette technique un peu mystérieuse qui permet de réaliser des choses incroyables : marcher sur des braises sans se brû-ler, subir une opération chirurgicale sans anesthésie, dialoguer avec des défunts ! Plus classiquement, effacer un mauvais souvenir ou cesser de fumer en trois séances… Bernard Sensfelder, lui, utilise cette technique ancienne dans un tout autre but : rendre les individus libres…
Pourquoi éprouvons-nous du mal-être ? Pourquoi souffrons-nous d’insomnie, d’addictions, de surpoids, de problèmes relationnels, de difficultés conjugales, de manque d’estime de nous-mêmes, de troubles du comportement ou tout simplement d’anxiété ou de phobies ? Pour le fondateur de l’eïnothérapie, les choses sont relativement simples. Il n’existerait que trois causes à nos douleurs morales et à nos comportements indésirables : la peur, la culpabilité et les tensions corporelles, sachant qu’elles-mêmes sont générées par des peurs, des culpabilités ou des souvenirs d’ambiances tendues. Autrement dit, plutôt que de faire des efforts pour devenir plus rapides, plus sobres, plus efficaces, plus gentils ou plus confiants, plutôt que d’essayer d’être meilleurs ou plus exactement plus conformes à l’idée que l’on se fait d’une bonne…